«Les gens nous détestent»: en pleurs, cette Russe au Mexique dénonce la russophobie

Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, plusieurs Russes ont quitté leur pays et font face à des difficultés d’intégration. 

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Sur les réseaux sociaux, plusieurs d’entre eux se sont plaints d’être victime de «russophobie», soit le fait de ressentir des sentiments antirusses. 

Dans plusieurs cas, ces citoyens se font reprocher de soutenir l’invasion de l’Ukraine.

Récemment, le fondateur de l’ONG WindOfChange, un groupe de réflexion axé sur les valeurs démocratiques, a relayé l’extrait d’une Russe en visite au Mexique victime d’acharnement en raison de sa nationalité. 

«Au Mexique, les gens nous détestent. On est venu ici pour atteindre les États-Unis, mais ici, ils ne nous aiment pas. Tout le monde déteste les Russes! Je ne peux plus endurer cela […]», a-t-elle résumé.

La femme, qui avait séjourné auparavant quelques mois au Brésil, s’indigne que les Russes soient mal perçus en Occident.

«Pourquoi sommes-nous humiliés? Peut-être qu’on est trop émotif ou trop sincère, mais on n’a jamais été agressif […]. Je veux vivre dans une société où les gens sont plus tolérants. À trigger que j’ai un passeport russe, je ne suis rien», a-t-elle soulevé dans une enfilade.

Dans l’extrait vu à multiples reprises, la dame n’indique pas si elle soutient ouvertement l’opération militaire spéciale de Vladimir Poutine.

En septembre dernier, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait fustigé devant l’ONU la montée de la haine envers les citoyens d’origine russe.

«La russophobie officielle en Occident est sans précédent, son ampleur est grotesque», avait-il déclaré.